Port important, deuxième port militaire de France, Brest se situe à l'extrémité ouest de la Bretagne, sur la péninsule armoricaine, dans le département du Finistère. Brest fait partie historiquement du pays de Léon. Un dicton populaire affirme que l’on ne passe jamais par Brest, il faut y avoir une raison d’y aller. Ce qui explique sa situation excentrée dans l'espace français et européen.

      




HISTOIRE DE LA VILLE : 

Brest faisait autrefois partie du territoire du peuple gaulois armoricain qui occupaient à peu près l’espace du Finistère actuel. Mais la naissance de Brest correspond à la construction d’un camp fortifié romain à la fin du 3è siècle. Il fallait d’une part se protéger des assauts répétés de pirates, des bagaudes, qui pillaient les campagnes et attaquaient les villes non défendues, et d’éventuelles troupes barbares dont on craignait l’arrivée. Mais aussi le gouvernement impérial mettait en place une organisation militaire avec la constitution d’une flotte, la Classis Armoricana pour contrôler les côtes.
Le castrum romain fut endommagé et en partie ruiné et fut renforcé d’une nouvelle construction, le Castellum, à l’intérieur pour se protéger des Normands qui ravageaient la région. Cette ville fortifiée deviendra au 16è siècle un chateau quand la population civile l’évacuera pour peupler les faubourgs. Le château subira des modifications et des fortifications jusqu'au 20è siècle. 
La ville de Brest abritait alors une paroisse unique dénommée Sept-Saints en hommage à la mémoire de sept enfants abandonnés en Rade de Brest, se trouvant au pied du château de Brest. 
Au Moyen Age, la configuration de la côte et les dangers du large obligent la totalité du trafic maritime entre le Nord et le Sud de l’Europe à passer au pied des falaises et proche de l’abbaye Saint Mathieu, dont dépendait Brest, ce qui le transforma en un des ports les plus importants de tout l’Occident. La Penfeld a longtemps constitué un excellent port naturel, abritée et presque dissimulée derrière un rocher d’environ 200 mètres qui plongeait dans l’eau sur deux côtés et était isolé de la terre par un ravin sur son troisième côté.
Tour à tour la ville de Brest subira la dominationde la Bretagne et du royaume d’Angleterre. En 1341, Monfort confie aux Anglais la garde de la ville. Devenu duc de Bretagne, il essaie en vain de chasser les intrus appuyé pourtant par le roi de France. En 1397, Charles VI obtient du roi d'Angleterre, qui vient d'épouser sa fille aînée, que Brest soit restituée au duc.
Sous le règne de Henri IV, Brest obtient le titre de ville et en 1631 Richelieu fait de Brest un port militaire. Au 17è il crée alors le port et les arsenaux, sur les rives de la Penfeld. Brest est alors avec Toulon le seul port capable d'accueillir des grands vaisseaux de guerre. Le site est cependant sous dominante de vents d'ouest, ce qui rendra difficile la sortie des bateaux. Et ce problème ne sera résolu qu'avec l'apparition de la vapeur. 
La population passe donc de 2 000 habitants en 1661, à 6 000 habitants en 1683. Et la flotte royale passe de 36 à 276 bâtiments, Brest étant réputée pour une construction de frégate en 22 heures contre 30 heures à Rochefort. 
En 1683, Vauban s'interesse à la ville et décide de la fortifier. Brest compte à cette époque environ quinze mille habitants.
En 1686, arrivés à bord de l'Oiseau et de la Maligne, trois ambassadeurs du roi de Siam, anciennement la Thaïlande, accompagnés de six mandarins, trois interprètes, deux secrétaires et une vingtaine de domestiques, chargés de nombreux présents, viennent rendre visite au roi Louis XIV. Empruntant à pied la rue Saint-Pierre, ils émerveillèrent les Brestois qui rebaptisèrent la rue en rue Siam.
Au 18è siècle, l’ingénieur brestois Choquet de Lindu fut chargé des travaux du port et bâtit le bagne de Brest qui sera en service jusqu'au milieu de 19è siècle. Ce bagne a abrité le célèbre brigand d'Arras, Vidocq qui parviendra à s’en évader.
En raison de la crainte d'un débarquement anglais lié à la guerre d'indépendance américaine, Louis XVI fit construire une ceinture de forts sur les côtes et sur les terres, pour protéger Brest. 
Sous la Révolution Française Brest prend une nouvelle importance et la ville s’engage majoritairement pour la Révolution. En 1792, ce sont les fédérés brestois accompagnés des fédérés marseillais, qui prennent les Tuileries afin d’emprisonner le roi. Cependant, après la radicalisation révolutionnaire, la commune de Brest, majoritairement girondine, se détache de la nouvelle orientation et prend part au fédéralisme. Mais l’échec de ce mouvement accélère la répression et le 5 février 1794, les représentants du peuple en mission, Tréhouart et Laignelot installent le Tribunal révolutionnaire qui juge cent soixante-quinze personnes et en condamne soixante-dix à la guillotine. Suite à la mort de Robespierre des prisonniers de la Terreur sont libérés et un vaste mouvement d’opinion contre les Jacobins s'installe les accusant d’avoir été sanguinaires et même d’avoir bu le sang des victimes. Finalement l’arrestation de la plupart de ceux qui ont été liés à la Terreur stoppe tout mouvement.
Les anciens notables de la ville, qui étaient au pouvoir lors des débuts de la Révolution, retrouvent leur influence et leur place au sein des organes de la ville.
Au 19è siècle la ville perd beaucoup d’influence en raison du blocus anglais permanent. La Marine est quasi paralysée et ne peut plus jouer le rôle d’avant-poste de la République. Après un siècle de marasme, le développement de Brest reprend sous le Secon Empire. En 1856, Napoleon III permet la construction d'un pont sur la Penfeld. L’empereur et l’impératrice furent alors reçus magnifiquement en reconnaissance et en considération lors de leur séjour du 9 au 1é août 1858. Subjugué de cet accueil, l’arsenal fut agrandi et prolongé de deux lignes de chemin de fer jusqu’à Brest et un port de commerce fut créé.
Enserrée dans ses fortifications, la ville de Brest parvient à s'agrandir en s'annexant le territoire du fort Penfeld ainsi que d'autres situés à l'est comme les villages de l'Harteloire et de Lannoc-ar-Pape, la grève de Porstrein et le village du même nom.
En 1861 Brest annexe 172 hectares de la commune de Lambézellec, justifiant que le territoire de la ville de Brest est trop peu spacieux pour sa population, aujourd'hui de 629 habitants par ha, et que ce territoire est entièrement occupé par des maisons et que l'augmentation annuelle de la population oblige à exhausser toutes les constructions habitables, ce qui prive les voies publiques d'espace, d'air et de soleil, et place par conséquent la ville dans de mauvaises conditions d'hygiène et de salubrité. En contrepartie, la commune de Brest doit participer au financement de la reconstruction de l'église de Lambézellec.
En 1914 des troupes composées de soldats bretons ont combattu sur le sol belge. 
En 1917, la ville devient un port de débarquement des Américains rejoignant les tranchées.
Mais Brest est aussi à l'époque une forteresse ouvrière et syndicale et les manifestations et les grèves y sont nombreuses. 
Durant la deuxième guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940, les marines de guerre et de commerce françaises évacuent rapidement le port, détruisent les installations et mettent hors de service les ponts et plusieurs bâtiments dont quatre sous-marins en réparation. Les Allemands construisent alors, à Lannion, une base sous-marine. 
Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 dureront jusqu’à l'occupation de la ville en 1944 par les troupes américaines après un siège de quarante-trois jours, appelé la bataille de Brest.



TOURISME :

          L'arsenal :

L'arsenal de Brest est un ensemble d'installations militaires et navales situé autour de la Penfeld. Les premières bases de l'infrastructure portuaire apparaissent entre 1631 et 1635 et l'évolution de l'arsenal brestois ne cessa au fil des siècles pour ayant dernier chantier en 1970, les épis porte avions 3 et 4. L'enceinte du port militaire, est quasi intégralement bordée de quais, qui cependant, présentent l'inconvénient majeur de ne pas être accostables directement en raison du niveau du rocher qui se découvre en de nombreux endroits à marée basse. Aussi des postes sont aménagés, principalement en rive gauche, au moyen de ras débordoirs, afin de permettre à certaines petites unités de s'amarrer et d'utiliser certaines installations comme la grande grue. 
L'arsenal est doté d'épis porte-avions en raison de l'appartenance de la France au commandement intégré de l'OTAN. Brest fût alors choisi pour élaboré des infrastructures d'accueil des bâtiments des marines alliées, en particulier des porte-avions. Cela devait se caractériser par la création de quatre épis porte-avions. Les travaux commencèrent alors en 1964.  
Entre-temps, la France s'est retirée en 1966 de l'OTAN. Aujourd'hui, l'utilité de ces épis se limite à l'accueil de grands navires alliés en escale ou de coques en déshérence.
L'arsenal présente aussi quelques batîments :

          - Le bagne, il s'agit d'un ancien établissement pénitentiaire, ayant été en activité de 1749 à 1858. Deuxième bagne de France, il pouvait loger jusqu'à 3 700 prisonniers.
Après la défaite française de la guerre de Sept Ans, le roi comprend l'importance d'une marine puissante, qui ne peut être développée sans de grands travaux de construction. Un bagne fut alors construit en 1748 afin d'acceuillir les forçats destinés à travailler à l'arsenal. 
Pendant la première guerre mondiale, le batîment servait d'hôpital complémentaire, puis de centre de réforme et enfin de magasin. Bombardé pendant la seconde guerre, les grands bâtiments de la rive gauche sont rasés et les gravas récupérés pour renforcer les murs de la base navale, et combler les dénivellations de la nouvelle ville, notamment aux abords de la muraille.

          - La corderie, qui est l'un des ateliers les plus spectaculaires, ne serait-ce qu'en raison de sa longueur. À Brest, il existait deux corderies, après que la plus ancienne, installée le long du bassin de Brest, eut brûlé. La corderie basse et la corderie haute s'étendaient sous le bagne et l'hôpital maritime.
          - Le bâtiment de la Madeleine, ou prison de Pontaniou. Ayant été construit durant la première décennie du 19è siècle. Elle était à l'origine destinée aux marins et ouvriers de l'arsenal, et c'était une prison modèle, disposant d'un certain confort dont le point phare étaient les cellules individuelles. Située juste au-delà de la levée de Pontaniou elle se trouvait hors de l'enceinte de l'arsenal.
Transférée à un usage civil en 1952, elle n'a jamais vraiment subit de modernisation, et les conditions de détention s'étaient plus que détériorées. Alors en 1990 le centre carcéral est transféré à l'Hermitage, non loin de la zone commerciale du nord de Brest. Si le bâtiment est toujours debout aujourd'hui, son avenir semble lié à celui du plateau des Capucins, dont le retour à l'univers civil pourrait provoquer le développement de ce quartier.
          - Le bâtiment aux Lions, nommé ainsi par les dix têtes de lion en plomb qui font office de gargouilles. Ce bâtiment, situé au fond de l'anse de Pontaniou, a été conçu en 1809 afin d'améliorer la clôture de l'arsenal, et favoriser la communication entre le plateau de la Cayenne et celui des Capucins.
A noter la levée de Pontaniou qui représente un pont digue à 4 niveaux, long de 58 m et haut de 20 m. Il permet le passage des eaux du vallon de Pontaniou en sous-sol de la rue de Pontaniou. Elle servait autrefois de magasin d'entreposage pour le matériel utile aux cales sèches et de bureaux. L'édifice constituait aussi une entrée à l'arsenal, via la rue St Malo ou via l'enclos de la Madeleine, et les deux rampes situées de part et d'autre de la levée, menaient vers chacun des deux plateaux bordant l'anse.
Le bâtiment dans sa totalité n'a été que peu modifié depuis, ayant échappé aux destructions des guerres. Il n'a été réhabilité qu'en 2000 pour acceuillir les manifestations nautiques de Brest 2000.
          - les ateliers du plateau des Capucins. Le site abrita successivement le couvent de l'Odre des Capucins, un hôpital, une caserne et au 19è siècle, de grands ateliers industriels. Rendu à la collectivité en 2010, les bâtiments sont éaménagés pour accueillir notamment un pôle culturel, dont l'école des beaux-arts de Brest, actuellement en centre-ville. Le reste du site du plateau des Capucins abritera un nouveau quartier de centre-ville sur 15 hectares et un projet de liaison téléphérique est actuellement à l'étude pour relier ce nouveau quartier au quartier de Siam.

          Le patrimoine religieux :

 - Eglise Saint Louis de Brest. De style moderne il s'agit d'un monument assez récent puisqu'elle à été reconstruite après la seconde guerre sur les ruines de l'ancienne église Saint-Louis.
L'église est dotée d'un parement de pierre de Logonna, qui contraste avec ses parois de béton et le mur ouest, répond au mur-verrière est dans une symbolique du Mal et du Bien. Les portes rouges de l'église rappellent le sang des brestois morts pendant la guerre, leur forme évoque celle des portes de sous-marin. 
Bien que l’édifice reste controversé, il reste un bâtiment dont la conception fit preuve de volonté architecturale et de novation. Les vitraux représentent les sept saints bretons, réputés avoir fondé les sept évêchés qui existaient au haut moyen âge, et avoir joués avoir joué un rôle au moment de l'immigration d'une partie des Bretons d'outre-Manche. Moïse y est aussi représenté.

 - L'église St Sauveur de Recouvrance, construite entre 1740 et 1749, à l’emplacement d’une chapelle dédiée à Sainte-Catherine, qui était située sur les rives de la Penfeld, au niveau de l'actuelle porte Jean-Bart de l'arsenal.
L’ancienne chapelle, datant de 1629, était devenue trop étroite face à l’augmentation du nombre d’habitants de Recouvrance et fut détruite en 1724. Un première église fut construite et l’entrepreneur chargé de la construction de l’église, embaucha des ouvriers du port sans emploi. Mais ces ouvriers, plus habitués à la construction et à la réparation navale, ne connaissaient rien à la maçonnerie et l'église dut être détruite.
L'église actuelle est de style jésuite très simple, faute de ressources. Elle se compose d’une nef à neuf travées et de bas-côtés, la façade-pignon possède un arc en plein-cintre. Elle est aujourd'hui la plus vieille église de Brest.
A noter, la statue de Notre Dame de Recouvrance, au-dessus de l'autel latéral de droite, est l'une des rares œuvres religieuses d'Yves Collet.

 - L'église Saint Martin, en 1861, suite à l'immersion progressive d'un nouveau quartier de Brest, le quartier de l'Annexion qui deviendra par la suite le quartier Saint Martin, la décision fut prise de construire une nouvelle église pour acceuillir les nouveaux habitants brestois.
La construction de l’édifice débutera donc en 1865 et ne se terminera qu'en 1877. les architectes de l'époque, chargés de la conception de l'édifice, choisirent un style néo-roman et néo -gothique.
À l’occasion de son inauguration, l’évêque de Quimper et de Léon fît le déplacement et la nomma  église Saint-Martin en l’honneur de Hyacinthe Martin Bizet ancien maire de Brest.


          - Autres monuments :

- Maison de la Fontaine. Située dans le quartier de la Recouvrance, c'est l’une des plus anciennes de Brest, datant de la fin du 17è ou début du 18è siècle. Elle fut bâtie en pierres de Logonna et Kersanton. Elle aurait été batie pour l’aumônier du cimetière des Noyés, et appartenait à l’hôpital de Recouvrance.
En 1825, elle fut acquise par l'un des sculpteur des plus renommés de l'arsenal, Yves Collet.  
La Fontaine présente un écusson martelé qui est une citation latine rendant hommage au conseil municipal qui en accorda la construction. On peut aussi y trouver l'inscription suivante "Si ta soif, brestois, si ta soif est apaisée par cettte onde grâce au maire Lunven, gardes en souvenir dans ton coeur reconnaissant."
À noter aussi que la croix située sur le pignon, provient du cimetière des Noyés qui se trouvait à cette place jusqu’au 17è siècle.
A gauche de la maison de la Fontaine on peut apercevoir une partie de la maison du 16 rue de l'église.

 - Le bâtiment des subsistances. Connu aussi sous le nom de bâtiment des commissaires. Il est situé sous le jardin des Explorateurs, faisant partie de l'arsenal de Brest. Le bâtiment des subsistances est un vestige de la boulangerie des Onze Fours, ancien magasin aux vins réhabilité en 1768 par Choquet de Lindu. C'est le seul exemple d'architecture militaire du l'ex-intra murros brestois.
L'horloge de la blanchisserie de la Marine, rue de l'Anse Saupin, datant de 1770, est désormais installée dans la salle des fours du bâtiment. Elle a été rénovée par un artisan horloger brestois. Elle est composée de trois rouages, situés les uns derrière les autres, ce qui ne se faisait déjà plus à l'époque où elle a été réalisée au 18è siècle.


- La Tour Tanguy, datant du 14è siècle, elle fait face au chateau. Elle fut édifier pour protéger la Penfeld par la rive gauche en renforçant ainsi le rôle défensif du château.
Il s'agit, avec le château, de la plus vieille construction de Brest. Et elle a subit plusieurs remaniements à travers les siècles notamment en lien avec les évolutions du château lui même, le dernier datant des annés 1970 avec l'ajout d'une poivrière néo-gothique.
La tour abrite aujourd'hui un musée gratuit sur l'histoire de Brest, présentant aux visiteurs la ville d'avant-guerre, la vie des ses habitants, sous forme de documents historiques et maquettes reconstituant le vieux Brest.

 - Le château de Brest, un des plus ancien monument de la ville, il est situé à l'embouchure de la Penfeld. 
Du castellum romain à la citadelle de vauban, à aujourd'hui, le château a connu dix-sept siècles d’histoire.
Vauban intervient donc, entre 1683 et 1695. À cette époque, les défenses protègent efficacement le château d'une attaque directe par la mer. Mais la forteresse doit avant tout se protéger, d'un assaut terrestre après un débarquement éventuel de l’ennemi. Le château devient alors citadelle surveillant à la fois la ville, la campagne et le large Il a conservé pendant tout ce temps sa vocation de forteresse militaire et demeure encore aujourd'hui un site stratégique de première importance. Ce qui fait, sans doute, de lui le plus ancien château fort encore en activité au monde.
Bien sûr sa structure n’a pas cessé d’être remaniée au fil des siècles pour se fortifier de toute attaque terrestre ou maritime. Son architecture est le résultat d’une adaptation continuelle de ses défenses à l’évolution des techniques de siège et d'armement.
Le château, dans son ensemble est aujourd'hui noté au titre des monuments historiques par arrêté du 21 mars 1923.

- Le fort Montbarey, un ouvrage fortifié, construit entre 1777 et 1784, se situant à l'ouest de Brest. Ce fort, né de la volonté du roi Louis XVI de faire de Brest une place forte quasi imprenable du fait de son importance portuaire. A l'époque c'était le plus important maillon de la défense ouest de la ville, qui pouvait acceuillir 500 à 600 soldats.
Ce fort fut utilisé par les Allemands en 1944, qui y installèrent un bataillon de parachutistes. Lors du siège de Brest par les Américains, ce ne fut qu'après de nombreux assauts, appuyés de chars lance flammes que les allemands se renèrent.
Reconstruit après la Seconde guerre mondiale, le Fort Montbarey a abrité le centre de commandement de la DCA et s'y est inséré dans sa cour deux gros bunkers. Il possédait également à l'époque un radar de veille air lointaine. Le fort cessa ses activités et ces installations furent désaffectées à la fin des années 60.
En 1984, il fut mis à disposition par la Marine pour en faire un musée sur l'histoire du Finistère durant la seconde guerre, relatant la résistance et la déportation. Une exposition sur "Brest en ruines" y est également présentée. On peut y voir notamment un "wagon de la mort" ayant servit à la déportation et de nombreux véhicules américains et pièces de DCA. Le musée gère aussi plus de 10 000 dossiers et documents de résistants, militaires et victimes de la seconde guerre mondiale. 

 - Le musée de la Marine de Brest, qui dépend du Musée National de la Marine, est situé dans l'enceinte du château de Brest. Il présente une belle collection de modèles de navires, d'instruments de navigation, de peintures, de sculptures et d'objets d'art. Le musée évoque aussi les figures légendaires des grands aventuriers de la mer d'hier et d'aujourd'hui. Il possède également un mini sous-marin allemands en parfait état de conservation.

 - Le musée des beaux arts, qui est le principal musée d'art de la ville. Le musée et ses collections ont été recréées à la fin de la seconde guerre mondiale. L'ancien musée ayant été détruit lors des bombardements massifs par les forces alliées. Le musée a su s'emparer d'une admirable collection de peinture ancienne, la plus grande en France depuis 1945. 
Celle-ci offre notamment un beau panorama de la peinture française et italienne à travers les siècles. La peinture moderne est également présente, bien que le musée se soit concentré en priorité sur la création d'une collection d'art ancien qui puisse être un témoin du passé. 
Achevé en 1964, le bâtiment abritant le musée est quant à lui typique de l'architecture fonctionnelle de l'après-guerre à Brest.



LOISIRS :

 - Le conservatoire botannique national de Brest, fondé en 1975. C'était alors le premier conservatoire botanique créé en France et aussi le premier au monde entièrement consacré au sauvetage des espèces menacées. Le site a été créé à l'initiative de Jean Yves Lesouef.
Sa mission première est donc la culture des espèces de plantes menacées de disparition. Il s'agit d'espèces qui comptent souvent moins de 50 spécimens inventoriés dans leur milieu d'origine. Parfois ce sont des espèces qui n'existent plus qu'au conservatoire de Brest.
En cohérence avec la tradition maritime brestoise, le conservatoire s'est particulièrement intéressé à la sauvegarde de la flore des îles océaniques. Si l'isolement de ces îles a favorisé la formation de nombreuses espèces endémiques, la biodiversité de ces flores isolées a été, depuis, très souvent mise en difficulté par les installations humaines et l'introduction d'herbivores.

- Océanopolis, un centre culturel scientifique consacré à l'étude des océans. Il se situe près du port de plaisance du Moulin Blanc. La forme du premier bâtiment, le pavillon tempéré, rappelle celle d'un crabe. Océanopolis a ouvert ses portes en 1990 et sa mission première était d'offrir au visiteur une vitrine des sciences de la mer. Entièrement réaménagé en 2000 avec l'ajout des pavillons polaire et tropical, Océanopolis propose une approche scientifique du milieu marin dans sa globalité. Pour cela, une cinquantaine d'aquariums de 50 à 1 000 000 litres pour le bassin des requins sont proposés au public. Différents supports vidéo, bornes interactives, panneaux... apportent des informations complémentaires sur les espèces présentées, la protection des milieux, le fonctionnement des écosystèmes. Au total 10 000 animaux et végétaux marins de 1 000 espèces peuvent ainsi être découverts dans ce complexe.

 - Le Spa Roselyne Foll, venez vous décontracer dans un spa à l'acceuil agréable, soigné et personnalisé. L'établissement vous propose une thalasso urbaine avec balnéothérapie, spa, hammam, soins sous affusion ; un espace soins du corps, du visage et de la silhouette ; un institut de beauté pour les mains, les pieds, le visage avec épilation et préparation au soleil.
Le spa vous propose aussi une boutique pour vos emplettes. Des rituels vous sont proposés pour les couples entre amoureux ou entre amies. Les rituels vous sont présentés sous forme de deux thèmes : les rituels by Roselyne et les rituels du corps Cinq Mondes.

- Le SRB, Société de Régates de Brest vous propose des sorties en mer pour les débutants, les confirmés, les grands, les petits.
L'activité Moussaillons de 5 à 7 ans, propose une découverte du milieu marin par des activités ludiques comme la navigation sur bateaux collectifs, des jeux sur Optimist, une chasse au trésor, la pêche à pied, l'observation des oiseaux marins et bien d'autres activités.
L'Optimist dès 8 ans pour découvrir la voile. Il se pratique en double pour les débutants, mais c'est très vite en solitaire que l'on règle sa voile et que l'on effectue ses premiers bords.
Le Catamaran pour ados et adultes, pour découvrir les premières sensations de glisse et de vitesse.
Le SRB propose aux enfants comme aux adultes des stages d'initiation, de découverte, de plaisir et de respect de la nature comme le stage Voile et Nature avec sensibilisation, les matins, au respect de la faune et de la flore par des jeux et activités, et apprentissage de la voile sur optimist ou catamaran selon l'âge les après-midi.

 - L'USAM Voile, est une association sportive sur le port du Moulin Blanc face au magnifique plan d'eau abrité qu'est la rade de Brest.
Au programmme des stages d'initiation de la voile en mer, pour les débutants mais aussi pour les confirmés. Mais aussi une découverte du sauvetage côtier, sous forme de jeux apprenez les techniques de sauvetages pratiquées en mer.
Une nouveauté 2012, le Stand-Up Paddle SUP, à partir de 8 ans, pour partir à la découverte de la côte et de la faune qui l'habite. Le principe du SUP est de se tenir debout sur une planche et se déplacer à l'aide de pagaies.
L'USAM propose aussi des voiles à la location à condition de détenir un certain niveau permettant la voile en autarcie.


 - Le Laser Games de Brest, se divertir tout en se défoulant et s'amusant, voilà ce que vous propose le Laser Games. Action, détermination, courage, subtilité, tous vos sens seront utilisés. Après un court briefing dans le sas, vous serez équipé d'un plastron et d'un pistolet laser, ensuite la partie est à vous pendant vingt minutes pour abattre un grand nombre d'adversaire et surtout ne pas se faire abattre.
 
 - le Paint ball de Brest, l'équipe vous acceuille dans une salle de 3000m2 de jeux, et 20000m2  de terrain boisé à Landerneau. Au tout et pour tout 3 terrains aux scénario différents. Transportez vous dans la peau d'un sniper, ou d'un commando le temps d'une partie et lachez vous pour être le plus fort en vous dépassant.

- Initiation à la Grimpe d'arbre avec le CPIE de la Vallée de l'Elorn. Une détente découverte des arbres dans un contact privilégié. Prenez de la hauteur, grimpez à la corde avec des systèmes d'ascencion faciles et sécurisés, déplacez-vous en bout de branche et admirez un point de vue unique sur Brest et sa rade. Activité praticable à partir de 8 ans, a prévoir une tenue adaptée.

- La ville de Brest vous met à disposition 4 piscines, dont les activités vont de la natation, aux plongeoires, à l'aquagym.



MANIFESTATIONS :

- Le festival Européen du Film Court de Brest. Du 13 au 18 novembre. En 2012, ça démarre fort avec la soirée d'ouverture Shorts' Attack : folle séance exclusivement consacrée au court métrage européen tout aussi décalé que déjanté ! Et ça continu avec une nouvelle compétition : la compétition française, qui met en lumière les premiers films et films d'école français en 2 programmes. Le Festival, c'est aussi les Brest Off, 4 programmes décalés à prendre au second degré dont un programme qui vous fera frissonner d'épouvante, Le Midnight Show, précédé d'une Zombie Walk qui déambulera jusqu'au Quartz, cœur du festival. Découvrez alors des petites perles du court métrage européen allant de la Suisse à la Roumanie par l'Angleterre. Et profitez d'un moment en famille autour d'un spectacle et d'un goûter. Les programmes sont variés, vous aurez le choix entre la romance, l'action, la comédie, l'humour et les plus jeunes ne seront pas écartés avec les programmes destinés au jeune public.



HEBERGEMENTS :

          - Plein Air :

- Camping du Goulet**** à Brest même. Situé à 5 km des commerces et à 500m d'une plage. Labels Qualité Tourisme, Camping Qualité.
Camping doté de 120 emplacements tentes et caravanes et de 35 mobil homes destinés à la location. Le Goulet vous propose ses services tels que le lave linge avec sèche linge, la wifi sur tout le camping, la location de draps, le dépôt de gaz et le kit bébé comprenant une chaise haute, un lit et le support pour la douche. en période estivale le snack bar est ouvert ainsi que l'épicerie et le dépôt du pain.
Côté animations le goulet met à disposition une salle de jeux, une aire de jeux avec pétanque et ping pong, un espace ludique pour les enfants et un mini golf. le Club Mini Castors, pour les 3 ans à 6 ans, propose aux parents de s’occuper de leur enfants du lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h. avec des chants, du coloriage, de activités manuelles. Et tout celà gratuitement. Les plus grands auront le choix des activités aussi. 
L'équipe du Goulet propose aussi les animations tels que les soirées repas spectacles, soirées bretonnes, des concerts, représentations, élections miss du Goulet... pour occuper les journées et surtout les soirées.
Locations de cottages à partir de 490 euros la semaine et 35 euros la nuitée, hors juillet aout. Le camping possède également une borne pour les camping cars et leur réserve la bienvenue.

- Aire de camping car rue Eugène Berest. face au port du Moulin Blanc, mais le stationnement est drastique et ne propose que 2 à 3 places.


          - Hôtels :

 - Hôtel Oceania Brest Centre****. Situé en plein coeur de ville, au pied d'une rue piétonne.
A 100m du tramway et 500m de la gare, l'Océania vous séduira par son charme contemporain et son restaurant Le Nautilus.
Restaurant, climatisation, wifi dans les chambres, ascenseur, câble, canal +, satellite....
82 chambres dont 12 suites à parir de 89 euros le week end avec petit déjeuner. 179 euros la chambre.

 - L'Amirauté***. Situé en plein centre-ville, à 10 minutes à pied de la gare, cet hôtel au grand confort vous séduira par son restaurant cosy, son accueil chaleureux.
 Parking privé, garage. Climatisation, wifi, service pressing, ascenceur. Plage à 1 km.
84 chambres à partir de 79 euros la nuitée.

- Hôtel Les Voyageurs Best Western***. Situé au centre de Brest à côté du palais des congrès.
Hôtel au style art déco qui vous séduira par son charme contemporain et sa proximité de la gare et du cinéma multiplex, et à 800m de la plage.
Ascenseur, climatisation, wifi dans les chambres, parking, service de blanchisserie.
40 chambres à partir de 75 euros la nuitée.

- Le Belvedère Hôtel***. Dans un endroit calme et verdoyant avec la rade de Brest en paysage.
Ascenseur, parking privé, terrasse. Restaurant. Plateau de courtoisie.
30 chambres à partir de 73 euros la nuitée.

 - Hôtel Restaurant Les Gens de la Mer**. Label Qualité Tourisme.
A 10 minutes à pied du centre-ville, face au port de commerce, en face de l'embarcadère pour l'île d'Ouessant. L'hôtel, superbement situé, vous propose des chambres agréables au décor et au mobilier rappelant la marine.
Ascenseur, télévision à écran plat et wi-fi. Parking privé et public gratuit face au batiment. Restaurant avec petit jardinet et terasse.
51 chambres à partir de 65 euros la nuit.

 - Hôtel Bellevue**. Label Qualité Tourisme. Club des Hôtel Pointe Bretagne.
Situé en plein coeur du centre ville, à 5minutes à pied de la gare SNCF. Vue sur mer, plage à 2 km.
Ascenseur, parking fermé sur réservation. Soirée étape à 73 euros pour la nuitée, petit déjeneur et repas du soir dans trois restaurants partenaires au choix.
23 chambres à partir de 49 euros la nuit.

 - L'Agena**. En centre ville, proche du Quartz, de l'embarcadère pour les îles, à deux pas de la pointe bretonne.
L'établissement vous enivre dans un havre de paix situé en centre ville. Parking public gratuit situé sur la façade de l'hôtel.
18 chambres à partir de 40 euros la nuitée.

 - Kelig Hôtel**. Guide du routard 2007.
Situé à côté de la gare routière, et proche du centre ville de Brest.
25 chambres à partir de 35 euros la nuit.
 
- Hôtel Saint Louis*. Au coeur du centre ville de Brest, à proximité de la gare SNCF, de la gare routière, du palais des congrès, de l'office du tourisme, des cinémas. A 1 km de la mer. Chambres Eco à partir de 35€. Wifi gratuit, soirée étape à 69 euros.
18 chambres à partir de 35 euros la nuit.

          - Gîtes, chambres d'hôtes :

- Le Bacaradec. Vue imprenable sur la Penfeld, la Tour Tanguy et le pont de la Recouvrance.
Situé en plein centre-ville, à proximité du port militaire et du Château de Brest. A 10 mn à pied de la gare SNCF, du port de commerce et de l'embarcadère pour les iles.
L'appartement vous propose un coin cuisine avec micro-ondes, un lave linge et une baignoire avec douche. Wifi.
La semaine à partir de 350 euros. Week end possibles à 250 euros.

- Jaouen Aurélie, studio 2 personnes entièrement refait à neuf. Idéalement situé sur le site du plateau des Capucins, et proche de la base navale, du port de commerce, du centre ville et des transports en commun. Accès internet possible.
Location à la semaine à 350 euros.

- Maison Simottel. Dans un cadre de verdure à proximité du port de plaisance, d'Océanopolis et du Conservatoire Botanique, dans une maison indépendante.
Jardin privatif avec terrasse et salon de jardin. Parking privé. Maison tout confort avec coin salon salle à manger, 2 chambres, lave linge privé...
Location à partir de 330 euros la semaine. Week end à 150 euros.

 - Les Terrasses de Kérangall. Clévacances 3 clés.
Dans un environnement calme et reposant, proche du centre, située à deux pas d’Oceanopolis, du Conservatoire Botanique et du port de plaisance du Moulin Blanc la maison vous charmera par son architecture moderne bio climatique et son écrin de verdure.
Terrasse avec salon de jardin, jardin avec barbecue, entrée indépendante. Plage à 500m, commerces à 2 km. Parking.
2 chambres à partir de 58 euros la nuitée.

 - Maison Abaziou Yvonne. Deux chambres au 1er étage d'une maison indépendante.
La propriété est située dans un quartier très calme, à 5 mn à pied d'Océanopolis, du port et de la plage du Moulin Blanc. Un arrêt de bus est aussi à proximité de la maison. Les propriétaire vous propose aussi la possibilité de prise en charge à l'aéroport ou à la gare.
Jardin clos avec terrasse, salon de jardin et barbecue. Table de ping pong, transat, parking privé. Salle d'eau et toilettes au rez de chaussée commune aux deux chambres. Wifi. Chien bienvenues. Possibilité de transformer les deux chambres en une chambre familiale de 4 personnes.
Locations des chambres à partir de 45 euros, et 100 la chambre familiale.




GASTRONOMIE : 

          - Restaurants :

 - Le Saint Ex, restaurant, crêperie. Guide du Routard, Petit Fûté.
 Cuisine traditionnelle dans un restaurant concvivial avec terrasse. Situé à deux pas du chateau et du pont de la Recouvrance.
Spécialités kig ha farz de la mer, profiterolles d'escargot à la crème d'ail, côtes d'agneau grillées en croûte d'herbes, bonbon d'agneau...
Menus à partir de 24 euros, côté crêperie galettes et crêpes à partir de 6,80 euros.

 - Le Ruffé. Restaurant référencé dans le Bottin Gourmand.
Situé dans le centre culturel de Brest, le restaurant au décor convivial et au service chaleureux, propose une cuisine traditionnelle de qualité.
Spécialités de Terrine de Porc Blanc de l'ouest, Plancha de poissons côtiers au chorizo, Petit chaudron de Hommard et St Jacques...
Menus à partir de 21 euros. Plats à emporter.

 - Le Nautilus. Référencé au guide Michelin, Le Petit Futé, Le guide Putlo.
Le cadre du restaurant mélangeant un style contemporain et marin, vous transportera dans un univers original avec une carte du chef aux saveurs du Monde. Produits frais et cuisine de la mer originale et créative.
Spécialités gambas marinées au gingembre, steak de thon à la plancha, tajines de fruits de mer... Viandes et poissons cuits généralement à la plancha.

          - Brasseries :


 - La Bulle. Petit Futé, Le Coq Gourmand.
Brasserie au décor moderne avec une cuisine établie sur des produits frais de premier choix. Exposition d'artiste par période.
Menus à partir de 19 euros.
 
- Crêperie Le Blé Noir Vallon du Stang Alar. Petit Fûté 2012. Restaurant traiteur.
Une pause détente proche du centre ville, en pleine nature sur le Vallon à côté du conservatoire botannique de Brest.
Profitez du jardin et de la terrasse pour vous restaurer en pleine nature. Agréable et reposant.
Menus à partir de 10 euros. Plats à emporter.

 - Crêperie du Roi Gradlon. Guide du Petit Fûté.
Acceuil convivial. Expositions d'artistes régulières. Différentes variétés de crêpes et galettes bretonnes.
Formules à 10 ou 15 euros. Plats à emporter.




ALENTOURS :