CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES CAP VACANCES 



TREGASTEL


 
Bien que Trégastel est une des plus petites communes du département des Côtes d'Armor, comptant environ 2 400 habitants ; elle reste néanmoins une station balnéaire reconnue en saison estivale. Son nombre se multiplie par cinq.
Son climat est tempéré, ce qui lui vaut des étés et hivers doux. La neige y est rare et les pluies modérées.


                   

 
Trégastel vous charmera car située sur la Côte de Granit Rose, ici la nature une beauté sauvagement brute et une mer aux camaieux changeants, partout des chaos de granit rose aux formes extraordinaires. 



HISTOIRE DE LA VILLE :

La commune présente plusieurs vestiges archéologiques de l'ère gauloise. Mais son histoire connue date du 5è siècle ou les bretons christianisés chassés de Grande-Bretagne débarquent sur les côtes armoricaines et créent de nouvelles implantations dont les noms portent leurs qualifications religieuses. 
En 1225 les moines de l'abbaye de Bégard achètent des terrains et décident de la construction d'une église.
Au 17è la ville est partagée entre deux seigneuries, de Lannion et de Launay.
En 1789 la ville se libère de l'église en déléguant François Le Calvez et Yves Le Tensorer pour procéder à l'élection des deux députés du  aux états généraux de Versailles au cours de l'assemblée tenue en avril en l'église des Ursulines à Lannion. C'est le 24 février 1790 que Trégastel devient une municipalité. 

Une statue du Bon-Sauveur est érigée le 22 juillet 1869 à la demande de l'Abbé Bouget au sommet d'un amas rocheux du Coz-Pors. Elle prendra par la suite le nom de statue du Père Éternel, son nom actuel. L'abbé Bouget sera aussi l'innovateur du calvaire du Bourg,
En 1884 Le Castel Sainte-Anne, aujourd'hui siège des VVF est érigé sur les plans de l'architecte Paul-François Courcoux. La Communauté du Castel Sainte-Anne reçoit alors ses premiers pensionnaires, et installe les premières cabines de bain sur la dune du Coz-Pors.
1895 l'ingénieur polonais Adbank fait construire le Chateau de Costaeres. Quatre ans plus tard les
 bâtiments de la fondation Foucher de Careil composés d'un Sanatorium afin d'accueillir les enfants anémiés et de l'Hospice pour accueillir des adultes convalescents voient le jour, grace à la comtesse Amélie Foucher de Careil.
Après la première guerre mondiale, en 1921 la commune est enfin déclarée station touristique balnéaire. En 1969  la construction de l'aquarium marin est décidée. Il sera exposé sous u
n amas de plusieurs milliers de tonnes de granite rose, près de la Place du Coz-Pors, sous la statue du Père Éternel.



TOURISME :

          ⇒ Le patrimoine religieux :

      - L'église Sainte Anne. 12è 14è siècle. L'ossuaire semi-circulaire, classé depuis 1909, présente une  élégante galerie à balustres et un toit surmonté d’une tourelle à coupole. Il recueillait autrefois les ossements  des sépultures du cimetière. Ce qui constitue l’originalité de l’église de Trégastel.
 Le mobilier se compose, entre autres, d'un bénitier roman à figures grotesques, d'une poutre de gloire, d'une  ancienne mesure à blé en pierre du 16è. Cette dernière servait à mesurer les offrandes en grains. La coutume  voulait que les moissonneurs viennent y tremper et aiguiser leurs faucilles avant de commencer la moisson.  Quelques statues de Notre-Dame de Délivrance, de Ste Anne, de Ste Marguerite, St Nicolas et St Yves.
 Le pignon ouest, issu d’un premier remaniement, présente un portail de la fin du 14è siècle, l
a façade sud comporte un porche carré et voûté, de la fin du 16è. La nef plafonnée est flanquée de collatéraux formant six travées séparées par des arcs brisés. Sur la maîtresse-vitre les vitraux sont plus récents et datent de 1869. St Brieuc et St Tugdual, les patrons de l’évêché, sont représentés au centre du vitrail.

 
     - La chapelle St Golgon, située sur un chemin près de l'église Sainte-Anne, elle a été fondée par le Seigneur de Lannion au 17 è s. 
La chapelle possède un clocher-mur à tourelle et est entourée d’un mur. À proximité, on peut découvrir une croix ainsi qu’une fontaine. Mise hors d’eau en 1952, la chapelle a été vidée de son intéressant mobilier pur être mis en lieu sûr. 
Les fidèles viennent demander à Saint Gorgon de prendre leurs chevaux sous sa protection. Le pardon est célébré à la fin du mois d'août.
Elle est inscrite au registre des monuments historiques depuis 1952.

 
     - Le Calvaire, datant de 1872 à l'initiative de l'abbé Bouget.
Ce calvaire a été érigé
 sur la butte de Krec'h Lest, Il s'agit d'un monument de pierres sèches constitué d’une chapelle-crypte, dédiée à Notre Dame de la Pitié. Dans une première niche se trouve la statue en granit d’un paysan à genoux tenant une bêche ; dans la deuxième, une statue du Sacré Cœur, en bois. Les autres niches  abritent les statues de St Laurent, St Joseph, St François xavier et St Yves.

      - L
a statue du Bon-Saveur, appelée le Père Éternel. Érigée en 1869 au sommet d’un amas rocheux dominant la plage de Coz-Pors, 
La statue porte d’origine une croix qui  après avoir été de nombreuses fois renouvelée suite à de nombreux vandalismes,a été retirée définitivement.
Sous les rochers se trouve l’ancienne chapelle de Coz-Ilis , abritant aujourd’hui l’aquarium marin de Trégastel.
L'abbé Bouget transforma en une sorte de sanctuaire deux grandes excavations se trouvant à la base de l'amoncellement granitique. Pour cela, il fit obstruer par une solide maçonnerie les espaces vides, aménagea une fenêtre et deux portes et sépara par un mur les pièces ainsi créées. La plus petite servit de sacristie, et la plus grande était réservée à la messe pour les fidèles.

De cette statue est né le surnom suivant de la ville, cité du Père Éternel.

          ⇒ Le patrimoine historique :

       - L'allée couverte de Kerguntuil. Qui est sans doute le monument le plus remarquable de la ville.
 Il 
s'agit d'une sépulture, longue de neuf mètres, du néolithique de 2000 avant J.C., à l'entrée latérale.
 Les 2èmes et  3èmes piliers au nord sont sculptés de huit paires de bosses et un trait gravé  en forme de U  représentant sûrement  la Déesse Mère, nourricière des vivants et protectrice des morts.
 Cette mégalithe fait partie des monuments historiques  depuis 1948.

       - Une autre allée couverte se situe près de la plage de Ty-al-Lia sur l'ile Renote, Elle date de 2500 avant JC. Seule une table y est en place. Et elle se situe sur un domaine privé. Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1977.


     - Le dolmen de Kergüntuil qui date de 2 000 ans av. J.-C. c'est un des plus grand du Trégor, sa dalle mesurant 6 m de long sur 3,25 m de large et pèse quelque 20 tonnes.

     - Le menhir de Tremarc'h 
daté de la fin du Néolithique, environ 2 500 avant JC. 
Le menhir de Kérédol provenant du lieu-dit Crec’h-Ejen, nommé aujourd’hui aussi menhir de Sainte-Anne.
Il témoigne du quatrième millénaire avant notre ère, il indique que les terres du bas de Trégastel furent très tôt défrichées par les hommes du Néolithique. Datation 3000 avant JC.

      - 
La stèle gauloise de Trégastel. Un des rares monument témoins du second âge de fer. C'est un monument haut de 3 m, ou sur toute une face, sont gravés deux spirales en S et une spirale en corne de bélier. Nommée aussi stèle de Sainte-Anne, elle se trouvait à l’origine sur les terres de la ferme du Peulven, aujourd’hui disparue, près de la chapelle Sainte-Anne-des-Rochers. Au 19è siècle un cultivateur juge bon de fendre la stèle en deux dans le sens de la hauteur, pour en faire des poteaux de barrière. Mais le sénateur Huon de Pénaster se hâte d’acheter les deux morceaux afin de sauver le monument et le faire restaurer. Aujourd'hui la stèle a été déplacée à l'Office de Tourisme.


     - Le moulin à marée de Traouïero, édifier depuis le 29 août 1375 par le seigneur Bryan de Lannion. 
 Le bâtiment actuel est par contre beaucoup plus récent, il date de 1764.

 À la fin du 19è siècle, l’arrivée du chemin de fer et le développement du réseau routier ont mis en péril le  travail des moulins de la mer, et petit à petit, les meules s'arrêtent et, la loi de 1936, limitant la production de  farine de chaque moulin a donné le coup de grâce. Aujourd'hui, le moulin n'est bien sur plus en activité.

      - Le chateau de Costaérès. Il s'agit en réalité un grand manoir datant de  la fin du 19è siècle.
 Son architecture complexe est le résultat de plusieurs agrandissements, 
Son aménagement intérieur aurait été conçu avec le bois de récupération d'un bateau échoué.
Le manoir 
a été édifié sur un îlot acheté par Bruno Abakanowicz, ingénieur d'origine polonaise, par l'ingénieur Lanmoniez et l'entrepreneur Pierre Le Tensorer. Ensuite au fil des années l'édifice subit des agrandissements, et des dommages, notemment lors de la seconde guerre. 
Mais aujourd'hui l'image de ce château sur son îlot est souvent utilisée pour illustrer des cartes postales et aguicher les guides touristiques de la région. Bien entendu ce domaine fut et reste encore aujourd'hui privé.

          ⇒ Le patrimoine naturel : 


L'étang du Grand-Traouïero      - La vallée de Traouïero, composée  en réalité de deux vallées encaissées.
 Au milieu, serpente le cours d'eau du  Kérougant qui se sépare avant de rejoindre le port naturel de Ploumanac'h.
 Ce ruisseau alimentait autrefois les deux moulins à marée de Trégastel et de Perros Guirec.
 Ces vallées aujourd'hui, alimentées de sentiers pédestres, cachent des lieux escarpées de granit rose dans un
 sous-bois épais forgé par les influences climatiques et l'érosion qui ont donné naissance à ces grands chaos granitiques.
 Au 19è s elles servirent pour parquer les animaux dans des enclos en murets de pierres. C'est aussi à cette  époque que les premières carrières furent ouvertes, encore visibles à l'arrière des Traouïero.



 
 
 



Créer un site
Créer un site